(Philadelphie 1898 - 1976 New York)
Né à Philadelphie à la fin du XIXe, dans une famille d’origine écossaise, Calder est élevé par un grand-père et un père sculpteur, et une mère peintre. Il travaille comme ingénieur, puis exerce différents métiers avant de se consacrer véritablement à la peinture et à la sculpture.
Il débute comme illustrateur satirique, soulignant le côté humoristique et caricatural des choses et des situations. Il débarque à Paris en 1926 et y rencontre Miro, Léger et Mondrian, et décide de se lancer dans l’abstraction. Il rencontre alors un succès grandissant et diversifie son art, s’exprimant à la fois dans les jouets, les bijoux, les peintures et gouaches ou encore dans les sculptures, comme ses fameux «mobiles» et «stabiles».
En 1964, il écrit à sa petite nièce qu’avant tout, l’art doit être joyeux et jamais lugubre” : ses œuvres se nourrissent d’insolence et de technique, de moquerie et de gravité, témoignant d’un tempérament espiègle et bon enfant qui fascina Sartre. Il décède d’une crise cardiaque, à New York, le 11 novembre 1976.